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Prix littéraire Maya

 Une récompense unique en France récompensant les ouvrages faisant avancer la cause animale. Le Mouvement Utopia soutient cette récompense littéraire depuis sa création et renforce son partenariat en 2025 en organisant la délibération du prix le samedi 29 mars à la libraire Utopia Paris.
Le Prix Maya, a été créé en 2019 par l’association Educ Pop Animaliste. Le nom du Prix rend hommage à Maya, une éléphante qui a été exploitée durant plus de quatre décennies dans des cirques avant d’être sauvée en 2018 grâce à une mobilisation citoyenne. Le nom du prix est un symbole fort de la lutte pour la cause animale.
Un jury de personnalités de la cause animale
Pierre Lucot, responsable du pilier Nature du mouvement est membre de ce jury. Tous les membres sont choisis pour leur engagement reconnu dans la défense de la cause animale. Ils comprennent des personnalités issues de divers horizons tels Sophie Wyseur, vétérinaire et vice-présidente de l’association Code Animal; Camille Silvert, chargée de campagne pour l’association L214; Elodie Vieille-Blanchard, autrice spécialiste de l’alimentation végétale. En 2025, Emilie Dardenne, enseignante-chercheuse spécialisée dans les relations entre humains et animaux, rejoint le jury.
La sélection 2025
Roman / Récit
– Ovidie, Assise, debout, couchée, J.C. Lattès.
– Agnès de Clairville, Corps de ferme, Harper Collins.
– Mireille Gagné, Frappabord, La Peuplade.
– T.C Boyle, Parle-moi, traduit de l’anglais (États-Unis) par Bernard Turle, Grasset.
– Charlie Gilmour, Premières plumes, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Anatole
Pons-Reumaux, Métailié.
Bande dessinée / Manga– Natsumi, Changer le monde, traduit du japonais par Julie Stephan, Evalou.
– Damien Vidal et Laurent Galandon, La truie, le juge et l’avocat, Delcourt.
– Anne Defreville, Mémoires d’un cétacé, Delcourt.
– Pome Bernos et François Sarano, S’il te plaît, dessine-moi un cachalot, Actes Sud.
– Firat Yasa, Tepe la colline, traduit du turc par Zeynep Diker, Çà et là.
Littérature Jeunesse
– Lionel Tarchala, La peau de l’ours, Sarbacane
– Mona Leu-leu, Le chant de la grue, Saltimbanque
– Blackcrane et Jiu Er, L’ours des Oroqen, traduit de l’anglais (Chine) par Laurana
Serres Giardi, Rue du monde.
– Marie Caudry, Naître animal : les fascinants secrets de famille des animaux,
Casterman.
– Nicolas Jolivot, Tino, un merle au jardin, HongFei.
Lauréats et récompense.
 En 2019, “Défaite des maîtres et possesseurs » de Vincent Message et « Les paupières des poissons » de Sébastien Moro et Fanny Vaucher furent les premiers lauréats. Ces ouvrages, ainsi que les lauréats des années suivantes comme « Mama Red » de l’américaine Bren McClain en 2021, ont non seulement été reconnus pour leur mérite littéraire mais aussi pour leur capacité à toucher un public large sur des questions éthiques et écologiques. Les lauréats ne reçoivent pas de gratification pécuniaire, mais le lauréat de chaque catégorie : Bande dessinée, Littérature jeunesse, Roman; reçoit une œuvre unique de la marraine du prix, l’artiste Florence Dellerie.

Le Prix Maya n’est pas seulement une reconnaissance littéraire, c’est un tremplin pour des voix qui, à travers l’art et la littérature, cherchent à transformer les perceptions et les pratiques envers les animaux. En mettant en lumière des œuvres qui mêlent qualité littéraire et engagement éthique, le Prix Maya contribue à une société plus consciente et respectueuse de la vie animale. Retrouvez les anciens lauréats et les différentes sélections sur le site : www.prixmaya.org
  
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