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Université 2024 du Mouvement UTOPIA – 17 au 20 Octobre à Sète

L’université 2024 du Mouvement Utopia se déroulera du jeudi 17 octobre au dimanche 20 octobre, au village vacances du Lazaret à Sète, dans l’Hérault.

Lors de cette Université, qui se veut un espace de débats, de conférences, d’ateliers et de moments conviviaux, nous  échangerons sur les réponses possibles à apporter face aux périls sociaux, écologiques et démocratiques qui grandissent actuellement dans le monde, en Europe et en France. 

Nous aborderons notamment le rôle de la société civique par rapport aux mondes politiques, syndicaux et intellectuels, les liens entre les différents rapports de domination, ce que serait une démocratie renouvelée  ainsi que  les complémentarités entre luttes et imaginaires.  

Nous poursuivrons également les réflexions en cours au sein du Mouvement Utopia. 
Des personnalités, des militants, des Maires, ont déjà confirmé leurs venues. 

Vous trouverez ci-après le texte de présentation de cette université et  nous vous communiquerons prochainement le programme précis.

Ne tardez pas à vous y inscrire: https://www.helloasso.com/associations/mouvement-utopia/evenements/universite-2024-du-mouvement-utopia

Votre inscription ne sera prise en compte qu’une fois le paiement effectué. Si vous ne souhaitez pas faire un paiement en ligne, vous pouvez renvoyer ce bulletin d’inscription avec votre règlement par courrier d’ici le 15 septembre. 

Donnons-nous du pouvoir !

Face aux logiques guerrières et dominatrices, contribuons aux confluences des luttes et des imaginaires : ouvrons le champ des possibles

Vis-à-vis des urgences climatiques, sociales et démocratiques, nous devons sortir des postures passives et défensives et reprendre l’initiative dans toutes les sphères de la société

Lieu de rencontres et de débats, mais aussi d’élaboration de stratégies, l’université d’Utopia, conçue en liaison avec l’Archipel des confluences et le Mouvement des convivialistes, est l’occasion de poursuivre nos réflexions communes et de contribuer aux alliances entre la société civique1 et les mondes politiques, intellectuels, privés et institutionnels ainsi qu’avec les mouvements activistes.

Nous vous invitons à participer à ce nouvel espace et ces quatre jours pour permettre d’approfondir nos communs, mais aussi d’identifier nos éventuels désaccords, et ce à l’aune de la situation politique.

Face à la montée de l’extrême-droite et des nationalismes xénophobes, autoritaires et masculinistes dans beaucoup de pays du monde, quelles réponses peuvent apporter les sociétés civiques, quels récits alternatifs désirables, quelles liaisons avec les mondes politiques, intellectuels et syndicaux ? 

Face à la crise des institutions, devons-nous reprendre le pouvoir en investissant uniquement le champ démocratique institutionnel ? Nous ne le pensons pas. Au niveau local, nous proposerons de favoriser l’émergence de nouveaux fronts populaires pour les élections municipales de 2026 en nous appuyant sur les initiatives innovantes d’acteurs locaux. Nous parlerons également de démocratie continue, de constituante et nous proposerons que des personnalités de société civique impulsent le programme d’un prochain alter-gouvernement.

Les derniers jeux olympiques ont montré que l’humanité était capable de « s’opposer sans se massacrer » et que la France pouvait avoir un rôle dans un monde solidaire et convivial si elle choisit l’hymne à l’amour et Édith Piaf plutôt que de remâcher la nostalgie napoléonienne ou coloniale. La France peut être anticipatrice de l’exigence écologique, de la justice sociale de la démocratie continue et ouverte. 

Nous vivons une situation de “brutalisme » dans tous les domaines : le productivisme brutalisant le vivant, le capitalisme brutalisant les non possédants, le despotisme brutalisant les libertés, le racisme et l’antisémitisme brutalisant des personnes d’une autre origine que la sienne, les violences sexuelles brutalisant les rapports entre genres. Le brutalisme est aussi celui des comportements d’arrogance, d’intimidation, de refus du pluralisme dans son propre camp.

Cette université a aussi l’ambition de contribuer à la lutte contre ce brutalisme, tout en ne confondant pas brutalité et radicalité.

Nous voulons reprendre du pouvoir sur nos imaginaires en luttant contre les différentes formes de domination et en donnant la possibilité à chacun, individuellement et collectivement, de devenir auteur de sa propre vie.

1 Nous entendons par « société civique » l’alliance entre la partie de la société civile transformatrice qui prend en compte les enjeux politiques, mais dans un autre rapport au pouvoir (pouvoir de création et non de domination), et la partie de la société politique prête à ce même changement de posture.