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Chroniques d’utopien·ne·s

  • Conférence Utopia 10/11/15 – Catherine LARRERE : « L’écologie politique est-elle à même de répondre aux urgences environnementales ? » Réponse de Pierre Lucot (intervenant politique) :« Quel projet politique pour la collapsologie ? »
  • Récit d’un utopien présent à la manif le 17/11/2012 à Notre dame des landes

J’étais samedi à la journée de mobilisation à NDDL. Ce fut une réussite. Je suis arrivé dès le vendredi dans la région donc j’ai pris la route tranquillement pour rejoindre le village par des petites routes le samedi matin.Les seuls gendarmes croisés faisaient la circulation à un carrefour un peu avant d’arriver au village. Des dizaines de volontaires aiguillaient les voitures pour se garer le long des petites routes autour du village. Les cars laissaient leurs passagers au village avant d’aller stationner dans un bourg voisin. Après avoir garé la voiture, ma compagne et moi avons rejoint le village où le rassemblement était prévu pour 11h. Les quelques rues, la place de l’église et celle de la mairie étaient noires de monde. Assez festif, de la musique. Le cortège s’est mis en branle et nous avons marché doucement (2-3h pour environ 5km) jusqu’au milieu de la ZAD (zone à défendre). C’était impressionnant de voir autant de monde dans cette belle campagne très préservée. Du monde vraiment partout dans le village, sur les routes, dans les champs. Toutes les générations. J’ai vu très peu de représentation politique ou d’orga: un peu de PG, un peu d’EELV (mais globalement EELV était mal vu), le NPA, les alternatifs. Greepeace était bien visible. Mais pour l’essentiel, les militants venaient avec uniquement le symbole et des slogans anti-aéroport. Il y avait des gens de toutes générations, et venus d’un peu partout en France. C’était vraiment très bon enfant. Et il n’y avait pas un seul gendarme ou policier (en uniforme en tout cas) dans la zone. Le cortège est arrivé dans un grand champ. Et un peu plus loin dans les bois, quelques centaines de personnes se sont activés pour défricher un petit terrain, décharger des matériaux de construction amenés par tracteurs et commencer la construction d’un petit camp (une salle commune, une cuisine, des sanitaires, et des dortoirs) Quand je suis parti en fin d’aprèm, le bâtiment principal était déjà bien débout (tout en panneaux de bois préfabriqués). L’idée est de construire de nouveaux bâtiments d’occupation sur un terrain prêté par un particulier. En théorie, le site ne pourrait être expulsable qu’après plusieurs semaines ou mois de procédures. Cette forte mobilisation faisait bien plaisir et a bien boosté les occupants et les agriculteurs (Il y avait plusieurs centaines de tracteurs dans la mobilisation!!). Cependant en rentrant le samedi soir, j’ai lu les infos. Les déclarations de Hollande le vendredi soir et celles des dirigeants socialistes qui poursuivent dans l’entêtement ne m’ont pas rassuré. Ils n’ont pas l’air de se ménager de porte de sortie!

Un utopien

  • Les forces de l’UTOPIE par Sonia F.L.(31/12/2010)

Tout questionnement peut être le début d’une ascension, le besoin de dire non à la consommation imposée, à la croissance sans limites, au travail sans horaires.
Les catastrophes menacent tout ce qui a été construit mais les forces de l’utopie, de la fraternité et du coeur, sont immenses.
Elles nous apprennent à réapprendre les clés de la vie: vivre avec moins et respecter notre mère, la planète Terre.
Ainsi nous pouvons nous ressentir frères de ce que nous respirons et amoureux de tout ce qui est petit là où il existe.
Et si nous prenons le temps de voir, le temps de regarder nous découvrirons dans ce qui nous est proche le regard de l´autre et nous pourrons l´aimer.
Entonnons une chanson: l’ être humain n’est pas en vente. l’ être humain n’est pas à vendre !
Le début d´un temps indomptable est commencé puisque nous sommes des êtres nés pour la joie, et pour monter sur les ruines et éclairer les temps qui viennent, qu´en 2011 nous sachions nous tenir fraternelles les uns les autres, et soutenir nos utopies en marche.