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Liberté de Circulation et installation

Nous proposons une politique alternative sur les migrations :

Pour une mise en œuvre effective de la liberté de circulation et d’installation

Nous considérons que les flux migratoires sont avant tout un facteur d’enrichissement culturel et social, et que la planète est un patrimoine commun. Dans un contexte qui se durcit, la défense de l’ouverture et de la solidarité devient sans cesse plus nécessaire. Il est urgent de refonder à l’échelle mondiale une autre politique migratoire, ancrée sur l’égalité des droits, la solidarité internationale, l’accès à la citoyenneté pour toutes et tous et la liberté de circulation et d’installation. Le droit à la migration est un droit fondamental. Le Mouvement Utopia appelle à ce que les droits fondamentaux octroyés aux citoyen-ne-s d’un pays soient accordés de la même façon aux immigré-e-s. Une politique migratoire ouverte et humaniste est aujourd’hui plus que nécessaire, notamment lorsque l’on sait que la pression migratoire est alimentée par l’instauration d’un ordre économique mondial de plus en plus déséquilibré, et que l’aide au développement accordée par les pays économiquement riches n’a cessé de baisser depuis les années 1990.

Dans ce cadre, Utopia a donc créé, aux côtés d’Emmaüs International et de France Libertés, l’Organisation pour une citoyenneté universelle, qui défend notamment l’initiative du « passeport de citoyenneté universelle », outil politique destiné à promouvoir la liberté de circulation et d’installation des personnes comme un droit fondamental.

Pour la reconnaissance du statut de réfugié climatique

L’accélération du réchauffement climatique n’est plus à démontrer. Il est clair qu’il trouve en grande partie son origine dans l’utilisation massive des énergies fossiles. La responsabilité des pays industrialisés avec leur politique néocoloniale est donc immense ; cela augmente d’autant leur devoir d’accueil des migrants puisque ce réchauffement va entraîner des déplacements d’une ampleur encore inconnue. Selon l’ONU, ce sont 250 millions de personnes qui devront quitter leur lieu de vie d’ici 2050 et plus d’un milliard d’ici la fin du siècle. Or, les migrants climatiques ne relèvent malheureusement pas de la Convention de Genève de 1951. C’est pour cette raison que nous proposons de créer de façon urgente un statut de réfugié climatique protecteur, par un accord, une convention ou un traité élaboré au niveau de l’ONU, auquel il faudra donner un caractère contraignant.

Pour la mise en place d’un codéveloppement

Entre pays d’accueil et pays d’origine.

Nous proposons des points clés pour instaurer un véritable partenariat entre pays d’origine et pays d’accueil, parmi lesquels : cesser les compensations financières à destination des pays de transit des migrants, encourager les migrations temporaires, faciliter les envois d’argent vers les pays d’origine, assurer un droit de libre circulation des migrants vers leur pays d’origine, soutenir les efforts vers la souveraineté alimentaire des pays d’émigration, etc.

Vous pouvez rejoindre le groupe de travail concernant ces questions pour diverses tâches :

Le développement d’un « kit militant », visant à faciliter l’appropriation et la mobilisation locale autour de la liberté de circulation et d’installation des personnes : la mise en place d’un réseau local – « réseau des territoires » -, s’inspirant de nombreuses initiatives de par le monde nous semble en effet un échelon essentiel pour faire avancer cette question.

– participer aux réflexions concernant ce sujet même si vous ne souhaitez pas rédiger,

– travailler à nos côtés sur le recensement des initiatives locales existant de par le monde et sur l’implémentation de ce Réseau des territoires.

Pour rejoindre le groupe de travail, vous pouvez contacter :

Chantal Richard, Prune Helfter-Noah, David Flacher

contact@mouvementutopia.org

Pour aller plus loin :