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Buen Vivir et le Manifeste Utopia

Le Buen Vivir

Buen Vivir, un projet de société inspirée des philosophies et pratiques indigènes en Amérique du Sud.

Le Buen Vivir, véritable philosophie de vie, que l’on peut traduire par « vie bonne » ou « bien vivre », est un principe central de la vision du monde des peuples indigènes de la région andine. Ce concept alternatif au développement se répand peu à peu en Amérique Latine et trouve un écho de plus en plus large au sein des cercles de réflexion dans les pays occidentaux.

Tout comme le défend ce concept, nous considérons l’interconnexion de toutes les formes de vie au sein d’un tout complexe, où l’équilibre de l’ensemble prime. Dans ce cadre, toute intervention humaine se doit d’être raisonnée : l’être humain appartenant à la nature au même titre que les autres espèces, il peut y laisser son empreinte pourvu qu’elle ne soit pas néfaste pour l’environnement (et donc pour lui-même). Cette vision sous-tend également la lutte contre un consumérisme effréné, et le productivisme prédateur, que le Mouvement Utopia rejoint pleinement.

Le Manifeste UTOPIA

Le premier manifeste paru en 2008 a été vendu à 7000 exemplaires. Ce manifeste a été co-écrit par l’ensemble des militant-e-s d’Utopia au terme d’un processus collectif démocratique. Chaque orientation et amendement ont été soumis au vote direct des adhérent-e-s.

Une deuxième édition, largement augmentée et réactualisée, est parue en janvier 2012 :

Et vous pouvez la consulter en ligne ici : Bonne lecture

Des remarques, des notes de lecture, des manques…

Ce manifeste est le vôtre, participez dès à présent à l’actualisation de la 3e édition !

Vos propositions (en moins de 2 pages) sont à transmettre à l’adresse suivante : contact@mouvementutopia.org

Les amendements seront soumis au vote des adhérents à l’occasion de nos conseils nationaux. A vos stylos… et claviers!

Pourquoi ce Manifeste ?

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Pour un nouveau projet de société

« La sortie du capitalisme a déjà commencé », titrait André Gorz en septembre 2007, un mois avant sa mort, pour l’avant-propos du premier Manifeste. Pourtant ce système règne aujourd’hui sur la politique, en imposant une culture englobante et mondialisée. Pour construire, il faut préalablement déconstruire. Déconstruire l’idéologie productiviste dominante et ses trois principaux dogmes : la croissance comme solution miracle à nos maux économiques, la consommation comme seul critère d’épanouissement personnel et la centralité de la valeur travail comme seule organisation de la vie sociale. Pour Utopia, le combat contre ces trois principales aliénations permet ensuite d’imaginer la société dans laquelle nous voulons vivre et les modalités concrètes d’un véritable alter développement. S’il semble plus nécessaire que jamais de réinventer un nouvel idéal, il faut aussi être capable de le porter concrètement. C’est ce que nous faisons sur la base d’orientations par lesquelles nous nous situons bien souvent à contre courant des idées reçues, y compris à gauche. A travers notre approche de l’écologie, notre vision altermondialiste et notre conception élargie des droits fondamentaux, nous exposons dans ce livre notre projet de société en avançant, thèmes par thèmes, orientations et pistes d’actions.