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Nature, bien commun de l’humanité

Le pillage des ressources naturelles, la destruction des écosystèmes et de la biodiversité met l’humanité en péril. Le dogme de la croissance et de la consommation nous fait oublier le lien indissociable qui relie l’humain à la nature et l’impérative nécessité de la préserver pour les générations futures. Nous faisons face à la menace de la 6ème extinction de masse et chaque territoire doit se pencher sur la préservation, voir la restauration d’un environnement préservé pour l’avenir de l’humanité.

Face à ce constat n’existent que deux possibilités : le dépassement du vivant par le transhumanisme, ou l’intégration au vivant par le réhumanisme. Par le ré-humanisme nous entendons le rejet des théories (notamment humanistes) plaçant l’homme au dessus ou hors nature et son remplacement par une réflexion reconnaissant l’homme à la fois comme élément de la composante « nature » et comme principal prédateur des milieux et des équilibres naturels. Ce constat en responsabilité, impose une mise en réflexion et d’une recherche autour de nouvelles pratiques et d’organisation des sociétés humaines dans leur relation avec leur environnement.

Dans ce contexte, nous appelons à une refondation de la relation Humanité/Nature telle que le propose le Buen Vivir, ce projet de société sud-américaine inspirée des philosophies et des pratiques indigènes. Nous considérons l’interconnexion de toutes les formes de vie au sein d’un tout complexe, où l’équilibre de l’ensemble prime. Dans ce cadre, toute intervention humaine se doit d’être raisonnée : l’être humain appartenant à la nature au même titre que les autres espèces, il peut y laisser son empreinte pourvu qu’elle ne soit pas néfaste pour l’environnement (et donc pour lui-même).

Rejoindre le groupe de travail

Pour apporter des réponses à toutes ces questions, la commission Nature se propose d’organiser son travail autour d’axes « buissonnants », capable de marquer la variété de nos sensibilisations et de nos apprentissages de nos liens à la nature, c’est à dire à ce qui porte pour nous le fondement d’une société de Buen Vivir.

Nos pistes de réflexion sont aussi multiples que le sont les chemins suivis par toutes celle et tous ceux qui portent à la fois l’urgence et l’exigence d’un Buen Vivir plaçant l’homme au sein, et non au centre, de la nature.

Pour rejoindre le groupe de travail, vous pouvez contacter Pierre Lucot et Anthony Foussard:

contact@mouvementutopia.org

Quelques uns de nos textes sur le sujet :