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L’économie de l’émancipation

Nous constatons la faillite du système économique actuel obligatoirement productiviste, donc incompatible avec l’exigence écologique. Aussi nous devons mener une première bataille : il s’agit d’une bataille culturelle qui différencie notamment sphère marchande et capitalisme. La production de biens et services nécessaires à la société (et les conditions de production) doit être au cœur du débat citoyen.

Aujourd’hui, un peu partout dans le monde, le calcul de la croissance repose sur le produit intérieur brut, le fameux PIB, c’est-à-dire la valeur marchande créée par l’économie lorsqu’elle produit tous les biens et services qui se vendent dans un pays pendant une année. Le PIB est donc une richesse purement économique et monétaire. Le décalage entre le PIB et les indicateurs de santé sociale ou de qualité environnementale devient flagrant.

Nous proposons notamment :

–La fin de l’indépendance de la Banque Centrale Européenne et sa mise sous contrôle démocratique, avec une gestion sous forme de communs entre élus, citoyens européens et parties prenantes.

– La réorientation des objectifs de la Banque centrale européenne vers le financement de la transition énergétique et écologique (et non plus vers la lutte contre l’inflation).

– La séparation des activités bancaires avec une loi obligeant les banques à séparer leurs activités de crédits et de marchés afin non seulement de sécuriser les dépôts des citoyens mais également de permettre le financement de l’économie réelle.

– L’Euro comme monnaie commune et non plus unique . Chaque pays pourrait créer une monnaie fléchée pour des investissements à utilité sociale et/ou écologique.

– La création d’une agence de notation gérée comme un commun.

Pour plus de détails lire le nouveau manifeste p.171 à 189